lundi 8 octobre 2012

L'ANGE SANKU.
Je l'avais depuis quelques années sur la cheminée.
Il fallait lui faire prendre l'air, il a trouvé sa place.

J' imagine son corps englué dans le pilier le cul dans le béton, il en est pas malheureux le bougre. Mais ces objets singuliers qui  se transforment et sont mis en scène dans une nouvelle vie,  s'appréhendent autrement en étant libres de toutes interprétations. 

lundi 1 octobre 2012

LE BOUDDHA DE PLOUMANACH.



C'est une grosse pierre en granite que j'ai récupéré dans le jardin de ma maison d'enfance à tourcoing.
mes parents l'avaient ramené de bretagne il y a une trentaine d'années.
Le jour ou je terminais l'assemblage de ce chapiteau improvisé un bouddha m'apparut en contre jour.
Il semblerait qu'on le perçoive, dans la lumière éphémère du crépuscule.
" Le monde est aveugle.Rares sont ceux qui voient.L'esprit est difficile à maîtriser et instable.Il court où il veut.Il est bon de le dominer.L'esprit dompté assure le bonheur."
Il est désormais le gardien des lieux, par sa présence discrète il nous invite à la paix intérieur et au bonheur quotidien.
Le bouddha de Ploumanach, intemporel, synthèse des trois joyaux. 

ART SINGULIER, AU PLURIEL.

Les volumes créés sont divers.
Les références utilisées peuvent être locales mais elles sont avant tout universelles, empruntées à toutes cultures elles cohabitent dans un même espace. 
Pas de limite dans cette confrontation formelle, elle est  déterminée par des souvenirs, des réminiscences au moment de l'élaboration du travail.
Chaque ensemble est cependant ponctué par des pôles d'attirance et d'intérêt, des pièces disparates et uniques qui viennent rythmer et rompre la continuité de l'ouvrage.
Pour ma part, je vous en présente trois pour le moment, puis les émergences viendront en leurs temps enrichir ces petits riens qui s' amoncellent.

dimanche 30 septembre 2012

L' ART SINGULIER, UN DEBUT INSIGNIFIANT.

Tout commence par un petit rien. 
Un tas de cailloux laissé au fond du jardin, de vieilles tôles, du bois inutilisé, des objets de consommation qui s'entassent, une collection,un fond de peinture, autant de matériaux réutilisables et recyclables infiniment précieux pour élaborer son univers.
Le désir né, comme l'enfant qui découvre ses jouets.
Puis jour après jour, ces matériaux se modèlent, s' assemblent, s'animent et de l'unité première, un ensemble se constitue comme un organisme vivant qui ne cessera d"évoluer au grès de l'imagination.
Les formes apparaissent, abstraites, géométriques, figuratives, ici aussi pas d'enfermement, ni même de distinction, une totalité formelle guidée par la seule liberté de l'action et du plaisir.
Il s'agit de combinaisons, d'assemblages, d'un flux créatif continu et vital,  la nécessité d'accumuler inlassablement  se fait jour;  comme toute activité humaine régulière et jouissive, le besoin s'installe.
l'aventure peut se poursuivre.




jeudi 27 septembre 2012

L' ART SINGULIER, UN ART DE VIVRE.

L'art n'est la propriété de personne, il s'infiltre et il né dans des contextes divers et variés sans contraintes préalables, il remodèle alors notre univers visible, laisse des traces et change la perception que nous en avions jusque là.
Les créateurs ne se préoccupent pas de l'histoire des arts, ce n'est pas leur objectif, ils ne créent pas pour vivre mais vivent par la création. 
Ils se distinguent peut être de ce que la société à définie comme artistes ou plasticiens,car ici nul désir de célébrité de richesse ou de reconnaissance, juste le désir sincère d'un acte créatif sans arrières pensées mercantiles ni démarche originale.
Non, l'art singulier dit hors normes par embarras, échappe
à tout classement, c'est la liberté totale et sans compromis, une oeuvre, entendue ici comme "opérare"  comme faire, agir, et ce inlassablement tout au long de son existence.
L' art officiel, c'est à dire cette dictature de l'art contemporain qui domine depuis trente ans est dans l'incapacité de la saisir alors que bien souvent ils s'en approche en l'habillant de fumeuses démarches "intellectualisantes" de bon ton dans cette "norme" ayant déterminé d'ailleurs le hors normes par exclusion et dogme.
Il faut du temps pour découvrir cette évidence : l'art se définit bien moins qu' il ne se vit.



Depuis deux ans mon univers se transforme au grès du temps, une anarchitecture composée de matériaux divers qui se combinent et s'accumulent.
Mais avant tout  il s'agit d'un plaisir simple, un bain créatif de galets, de briques, de béton, de mosaïques, de coquillages, de verres, un congloméra duquel surgit les formes.
Mon travail de peintre va s'en inspirer d ici peu, il viendra compléter ce lieu de transformation qui n'est qu'à mon image. 
je vous invite à suivre cette aventure.